Pourquoi dépister cette maladie ?
En raison de la transmission génétique complexe de la dysplasie, des individus sains peuvent naître de parents atteints, et inversement. De plus, un sujet dysplasique peut n’exprimer aucun signe, mais transmettre les gènes défectueux à sa descendance. Il est donc nécessaire de dépister cette affection, au moins dans les races ou les lignées concernées, pour écarter de la reproduction des sujets trop gravement atteints.
De nombreux clubs de race ont, en association avec la SCC, lancé un programme d’éradication de la dysplasie de la hanche en introduisant son dépistage dans la grille de cotation des reproducteurs. En fonction des races, le dépistage est obligatoire pour accéder aux niveaux 2, 3, ou 4 de l’échelle de cotation*. Les radiographies sont interprétées par un vétérinaire spécialiste de la race.
La tolérance par rapport au degré de dysplasie peut varier selon les races. Chez le Briard par exemple, la grille de cotation admet uniquement les sujets A ou B en niveau 2. Dans de nombreuses autres races, la tolérance s’applique jusqu’au grade C.
La dysplasie de la hanche fait partie des vices rédhibitoires* : sa constatation entraîne l’annulation de la vente si le dépistage est réalisé dans les 30 jours suivant l’acquisition du chien… une condition qui est impossible à réaliser lorsque le chiot a été adopté à 2 mois, en raison du délai d’apparition de la dysplasie.